Des familles de djihadistes sont-elles invitées à l’Assemblée nationale ?

Pétition contre le retour des djihadistes : https://damocles.co/stop-djihadistes/

Une indécence sans limite. Clémentine Autain, député communiste La France Insoumise, a organisé ce mercredi 20 mars 2019 une rencontre à l’Assemblée nationale avec le collectif Famille Unies. Créé en 2017, ce collectif regroupe des familles de djihadistes, celles dont les membres sont partis combattre en Irak ou en Syrie, contre les forces françaises et travailler à la mort de nos compatriotes. Dans sa présentation sur internet, le collectif n’hésite pas à présenter les parents de djihadistes comme de simples « victimes ».

Désormais, c’est au coeur de notre démocratie que ces familles de djihadistes se retrouvent. Et ce à l’initiative de la gauche, toujours première dans la culture de l’excuse et la victimisation de ceux qui nous font la guerre. « Quand on écoute leurs histoires, les larmes montent facilement aux yeux » ose même Clémentine Autain dans Le Parisien. L’auteur de cet article du Parisien n’est autre que Timothée Boutry, qui a déjà essayé de faire pleurer les Français sur le sort de Djamila Boutoutaou, condamnée à la perpétuité en Irak. Boutoutaou, une femme djihadiste qui dit avoir découvert en cours de route, « en vacances à Istanbul », que son mari était djihadiste…

Mais les Français ne sont pas dupes. Le 28 février 2019, un sondage Odoxa révèle que 82% de nos compatriotes souhaitent voir les djihadistes jugés en Irak plutôt qu’en France. Dans leur immense majorité, ils ne veulent pas du retour des djihadistes. C’est pourquoi les militants de ce retour tentent de ruser en mettant en avant les enfants. Ainsi, l’objet de la réunion à l’Assemblée nationale serait de « sauver » les enfants djihadistes « en danger de mort ».

Cette propagande est alimentée depuis plusieurs années par des avocats-militants qui ont libre antenne au sein des médias politiquement corrects. Profitant du peu d’informations concernant les crimes commis en Irak et en Syrie, s’appuyant sur le vocabulaire et la prétendue « expertise » de leur profession, ils tentent de déresponsabiliser ceux qui ont rejoint l’État islamique. D’abord les hommes, soi-disant infirmiers ou pâtissiers sur place. Puis les femmes, « suiveuses » de leurs maris ou simples « mômans » d’après l’avocat William Bourdon (cabinet Bourdon et Associés). Enfin, les enfants djihadistes : « Quand on explique à des Français que ces enfants sont des bombes à retardement, on leur ment » selon l’avocat Marie Dosé.

Sauf que c’est bien le cas. Les femmes djihadistes sont au coeur du dispositif de l’État islamique et contribuent à former les enfants djihadistes dès le plus jeune âge. Le 14 février 2017, Patrick Calvar, patron de la DGSI, signale à l’Assemblée nationale la réalité du terrain : « Leur endoctrinement et leur entraînement en font des bombes humaines » précise-t-il. Devant les députés, Calvar décrit des vidéos, tournées en Syrie, montrant des enfants de 5 ans « égorgeant des prisonniers ou vidant des chargeurs dans la tête de prisonniers ». Plusieurs camps d’entraînement – « mouaskar  » et « katiba » – leur apprennent le maniement d’une kalachnikov, l’utilisation de grenades et de ceintures explosives. Leurs « dessins animés » se composent de vidéos de décapitations qu’ils reproduisent fidèlement en « s’amusant avec la tête » d’otages tués…

Plus de deux ans après la révélation de ces faits, Clémentine Autain, député de Jean-Luc Mélenchon au sein de la France Insoumise, ose inviter des familles de djihadistes à l’Assemblée nationale, pour travailler à la venue en France de ces enfants. Aux côtés de Clémentine Autain se trouve un autre avocat-militant, Martin Pradel, défenseur des djihadistes ayant rejoint l’État islamique et mis en avant dans le documentaire Revenantes début 2018. La même tactique était alors employée : tenter de susciter la compassion du public, l’émotion des Français, tout en minimisant le danger du retour des djihadistes par la promesse d’une grande « surveillance ». Mais dans les faits, en 2018, près de 80% des femmes djihadistes rentrées en France sont libres. La moyenne des peines pour l’ensemble des djihadistes n’est que de… 8 ans et 4 mois d’emprisonnement.

Alors qu’ils sont formés militairement, les enfants djihadistes sont présentés dans les médias politiquement corrects comme s’ils vivaient comme les nôtres. Comme s’ils n’attendaient qu’à revenir en France pour s’épanouir sereinement et jouer à la marelle ou au foot. Sauf qu’en Irak et en Syrie, des enfants djihadistes de cinq ans « se roulent par terre parce qu’ils n’ont pas pu regarder leurs vidéos de décapitation, qu’ils sont habitués à voir toute la journée » poursuit Patrick Calvar. Ce décalage médiatique, cet aveuglement volontaire sont désormais exploités par des familles de djihadistes avides de revoir leurs proches partis rejoindre l’État islamique. Les témoignages s’enchaînent d’oncles, de tantes ou de grands-parents n’ayant forcément que des excuses à leur trouver.

Membre du collectif Familles Unies, Lydie Maninchedda en est devenue l’une des têtes d’affiche auprès des médias politiquement corrects. Depuis Libercourt, dans le Pas-de-Calais, cette « mère et grand-mère » de djihadistes milite pour le retour de ses petits-enfants. Sourire mélancolique, photos d’enfants et de sa famille djihadiste voilée bien encadrées sur ses meubles, elle tente de passer pour une personne responsable, avant de menacer l’État français de devoir payer 500 euros par jour et par enfant non revenu. Sans gêne. Alors qu’elle n’a pas su empêcher sa fille unique de rejoindre « Daech », il faudrait désormais accomplir ses désirs. Lui faire confiance pour élever en toute sécurité trois enfants djihadistes formatés par l’État islamique…

L’absence de précaution sur le danger encouru finit de révéler une réalité : le retour des enfants djihadistes en France est le prétexte d’un combat idéologique, pour le rapatriement de tous les djihadistes, quels que soient leurs crimes. La fondatrice du collectif Familles Unies, Véronique Roy Burin, se plaint ainsi sur les réseaux sociaux des conditions de détention en Syrie du djihadiste Quentin Lebrun, soi-disant « incompatibles avec le droit ». Quentin Lebrun, celui-là même qui brûlait fièrement son passeport français en 2014, après avoir rejoint l’État islamique…

Interrogée sur le retour des adultes djihadistes, elle répète désormais tous les éléments de langage des avocats-militants : rejoindre une organisation terroriste ne serait « pas forcément être terroriste » ou encore « s’ils ont commis des choses, il faut des preuves ». « Preuves » bien souvent enterrées sur place et qui permettent aux djihadistes de minimiser leurs actes, leurs peines de prison en France et de poursuivre le combat sur notre sol. Véronique Roy Burin et le collectif Familles Unies deviennent ainsi les idiots utiles de la taqiya, la dissimulation islamique, pour le plus grand malheur de nos compatriotes.

Pendant ce temps, en Irak et en Syrie, les djihadistes les plus déterminés poursuivent la guerre. Début mars 2019, une équipe de télévision anglaise a recueilli les « témoignages glaçants » de centaines d’entre eux dans le camp d’al-Hol en Syrie. Toutes les femmes djihadistes « continuent à défendre Daesh » finit par reconnaître BFMTV en commentant ce reportage. Quand l’État islamique sera vaincu, « nous viendrons chez vous » affirme fièrement l’une d’entre elles. « Mon fils grandira un jour et deviendra un djihadiste » lance une autre, en turc, à l’AFP. Reste à savoir, après l’indécente invitation de familles de djihadistes à l’Assemblée nationale, si les Français laisseront ces enfants djihadistes grandir sur leur sol, auprès de leurs propres enfants.

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